Taxis, la concurrence se fait de plus en plus rude. Un bon moyen de se différencier pourrait être de proposer à votre clientèle une prestation bilingue. Et, non, pas forcément en anglais ! Taxi bilingue : un atout de taille pour défier la concurrence !
Taxi bilingue, un atout pour les épreuves et pas seulement…
À l’image des chauffeurs privés, cibler son offre lorsque l’on est Taxi est primordial pour être efficacement identifié sur le marché, mais aussi stratégiquement référencé sur Internet. Choix de votre véhicule (voiture de collection ou moto électrique ?), de votre cible (clientèle B2B ou exclusivement féminine ?). C’est ce que l’on appelle une “niche”. Cette niche peut être à déterminer en fonction de la demande du marché, de vos envies, de la réalité du secteur mais aussi, de vos compétences. C’est ici que les binationaux, expatriés, étrangers, et, plus généralement, les bilingues, peuvent sortir leur épingle du jeu !
La maîtrise d’une ou plusieurs langues est, avant même qu’un taxi ne démarre son activité, un avantage considérable. Pour rappel, les épreuves d’admissibilité d’accès à la profession de conducteur de Taxi induisent deux examens jugeant la capacité d’expression et compréhension en langue française et en langue anglaise (équivalent A2). L’anglais est donc LA langue à privilégier. Mais si vous maîtrisez une autre langue, cela pourrait bien, par la suite, donner une autre dimension à votre activité au vu de la portion importante de touristes et d’étrangers que comporte la clientèle d’un Taxi.
Si l’épreuve d’admission, elle, note la “qualité de la prise en charge et de la relation client” et “la capacité à apporter des informations touristiques”, ce n’est pas pour rien. Cette épreuve est déterminante. Sur 20 points, elle en rapporte 5. Elle est la preuve qu’une activité fructifiante repose en partie sur une communication efficace avec les touristes et étrangers.
Faire financer sa formation en langue étrangère pour devenir taxi bilingue
Au-delà de l’anglais qui reste donc la langue la plus parlée, vous pouvez tout à fait imaginer faire de votre langue natale ou de votre deuxième langue, si ce n’est pas le français, un argument de masse pour attirer la clientèle. Soyez fier de cet atout et vendez-le comme faisant partie intégrante de votre prestation. Vous pourrez alors prendre en charge des touristes, mais aussi des partenaires d’affaires, des groupes en séminaire d’entreprise, etc…
Parce qu’indiquer que l’on est bilingue peut ne pas être suffisant ou convaincant, envisagez de passer des examens comme le TOEIC et le TOEFL pour l’anglais. Pour les autres langues, visez par exemple le LILATE, le BLISS, le DLC ou encore L’EsPRO BULATS.
La plupart de ces certifications concernent les langues suivantes :
- L’Espagnol ;
- L’Italien ;
- Le Chinois ;
- Le Japonais ;
- L’Hindi ;
- Le Polonais ;
- Le Norvégien ;
- Le Russe ;
- L’Arabe ;
- L’Hébreu ;
- Le Portugais.
S’il ne vous reste que des notions, envisagez de suivre des cours, en visioconférence ou en présentiel, pour un rafraîchissement.
Notez qu’il existe en France de multiples moyens de se faire financer une formation en langue étrangère. Le plus connu est le “CPF” (Mon Compte Formation), qui prend en charge la plupart des formations et certifications mentionnées plus haut.
Une fois délivrées, ces dernières pourront attester de votre niveau et rassurer vos employeurs comme vos clients.
Pour l’antisèche (en anglais), nous vous conseillons de télécharger et conserver dans votre véhicule le PDF du vocabulaire anglais à maîtriser par les Taxis confectionné par la plateforme Clic Campus.
Lire aussi
Femmes Taxi et VTC, pourquoi sont-elles encore si peu nombreuses ?